Connaître vos droits
La loi du 4 mars 2002, en reconnaissant des droits à la personne malade, confirme sa qualité de « sujet de droits » même en situation de fragilité qui ne saurait être considéré comme un « objet de soins ». Parfois, les professionnels de santé mettent en avant les « devoirs » des patients : c’est une manière détournée de contester l’existence des droits qui, parce qu’ils sont une prérogative positive reconnue par la loi, restreint d’autant la liberté de celui à qui ils s’opposent.
Toutefois, cela ne signifie pas que la personne hospitalisée et ses visiteurs n’ont pas d’obligation. Ils se doivent de ne pas troubler le repos des malades ni gêner le fonctionnement des services. Les malades et les visiteurs ne doivent pas introduire de boissons alcoolisées ni de médicaments sans un accord du service.
Enfin, avoir des droits ne dispense pas d’être courtois avec autrui, poli et non agressif. Ces règles sont des règles de politesse et morales qui ne dépendent pas que de l’hôpital.